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Pourquoi ne faut il pas recentrer l’ISF sur l’immobilier ?

Pourquoi ne faut il pas recentrer l’ISF sur l’immobilier ?

La république française est la république des impôts, des allocations, de la couverture social, elle évolue presque comme un état providence. Mais bon nombre de ses impôts et allocations sont revus, et leur inefficacité ou leur absurdité commence à être dévoilée. C’est le cas du RSA, qui représentait au final plus un frein à la recherche d’emploi qu’une vrai aide sociale pour des familles dans le besoin. L’aide au logement a été baissée de 5 euros également, les fameuses APL, qui ont animé les journaux cet été. Au milieux du débat sur les impôts se trouve l’ISF, l’impôt sur la fortune, grandement critiqué une fois de plus par les libéraux, qui la considère comme une ineptie sans réelle valeur ni fondement. Le gouvernement pense alors réformer cet impôt, afin de le recentrer sur les biens immobiliers. Mais qu’est ce que l’ISF, et pourquoi cette réforme est aussi critiquée ?

 

Constitution et modalités de l’ISF

L’ISF est une taxe sur le patrimoine des particuliers ou foyers, qui, si le leur dépasse le seuil de 800 000€ au 1er janvier, va prélever de 0,5% à 1,5% dudit patrimoine. L’impôt de solidarité sur la fortune contribue ainsi à l’état de faire fonctionner sa couverture sociale et son régime d’allocations. L’ISF se calcule sur le patrimoine Net. Sur papier, la taxe s’applique à tout patrimoine imposable excédant 1,3 millions d’euros net. Mais en réalité, il s’applique dès que le seuil de 800 000 euros est atteint.

Cet impôt est progressif, il se calcule par tranche, allant ainsi de 0,5 à 1,5% du patrimoine. Néanmoins, au delà de 10 000 000 d’euros de patrimoine ,net, ‘isf ne progresse plus.

Les critiques de l’ISF :

L’ISF est certe utile à l’état qui offre aux plus démunis une couverture, mais il présente de nombreux vices. En effet, pour les libéraux, l’ISf n’est qu’un frein à l’investissement pour les entrepreneurs. La suppression de cette taxe permet alors de favoriser l’entreprenariat. Le gouvernement actuel, dans son projet de la finance 2018, transforme cet impôt en IFI, impôt sur la fortune immobilière. Les recettes de l’état issues de l’ISF vont alors chuter de 4,1 milliards d’euros à 850 millions. Mais un bénéfice à moyen terme est bel et bien visible. En effet, les 3,25 milliards ne vont pas disparaître, mais vont être directement investi dans le circuit économique, favorisant ainsi le développement des entreprises, et donc la création d’emploi.

Ce changement n’est pas un simple cadeau pour les riches et les puissants, il rentre dans une optique d’amélioration de la situation de l’emploi en France.

Le passage de l’ISF à l’IFI

C’est le manque de cohérence de la politique économique du gouvernement qui est ici pointée du doigt. En effet, le but de transformer l’isf est de favoriser les investisseurs, les créateurs de richesses et les créateurs d’emplois. Or, l’immobilier en FRance représente 18% de la valeur ajoutée de l’économie française, selon un rapport sénatorial. Taxer un des marchés les plus rentables, et dans lequel de nombreux investissent aujourd’hui afin de faire fructifier leur biens immobiliers se retrouvent pénalisés, par rapport aux autres secteurs d’activités.

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